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Article visible dans Timbres Magazine N°185 de Janvier 2017 |
La Daguin toujours... (Les Flammes)
Dans l'Echo du 15 août 1923 on peut y lire dans la rubrique ça & la : Oblitérations-réclames : Ces oblitérations vont se multiplier de plus en plus. Le Sous-secrétaire d'Etat des P.T.T. vient en effet d'adresser aux préfets une circulaire dans laquelle il recommande l'emploi de cachets-réclames et offre aux municipalités qui en désirent les appareils nécessaires pour les apposer sur les lettres. Il n'en coûte que 225 francs par appareil et on a droit à 34 lettres*.
Voir cette page sur les instructions concernant les flammes de propagande.
C'est dans le numéro 152 de septembre 1923 du Timbres-Poste de Georges Brunel que l'information sera relayée suivie d'une liste d'oblitérations devises en août 1924, et en décembre 1924 avec signalement d'une réglementation par une circulaire du 8 août 1923 inscrite au Journal Officiel le 17 août 1923.
Dans le N°163 des Feuilles Marcophiles en 1964, une information tirée de lIllustration du 22 novembre 1924, liste des villes dont les flammes publicitaires ont été autorisées par la circulaire le 8 aout 1923, inscrit au JO le 17 aout 1923, page 8058. Aix en Provence, Amélie les Bains, Arcachon, Argeles-Gazost, Armentieres, Avranches, Ax les Thermes, Bagneres de Luchon, Bandol, Beauvais, Berck Plage, Besançon (Krag), Biarritz, Brest, Cambo, Cauterets, Chatelguyon, Dax, Deauville, Dinard, Fougères, Fréjus, Grenoble (Flier), Huelgoat, La Bourboule, La Rochelle (Flier), Le Havre, Le Pouliguen, Sables d'Olonne, Lézignan, Lisieux, Lourdes, Menton, Ouistreham, Pau (Flier), Plombières, Quimper, Royat, Saint-Gaudens, St Germain-en-Laye, St Quay, St Pierre de Chartreuse, St Raphaël, Saintes, Saumur, Sedan, Senlis, Soreze, Thiers, Vannes, Veyre-Monton, Vichy (Flier). Voir ici la mise à jour concernant les deux premières années (uniquement avec la machine Daguin). Dans le N°243 des Feuilles Marcophiles en 1985, un article de Paul Lamar intitulé : LAube des flammes de propagande dintérêt privé en France présente le texte de la circulaire adressée à MM. Les préfets, signée Paul Laffont, Secrétaire dEtat aux Postes et Télégraphes, le 8 août 1923 (J.O. des 16 et 17-8-23, page 8058). « LAdministration des Postes,
désireuse de seconder les efforts de linitiative privée,
a décidé daider à la propagande. Dans ce but, elle a
décidé dautoriser les départements, les communes, les
syndicats dinitiative, les commissariats généraux et tous
comités dorganisation de manifestations
à demander
à ladministration loblitération des correspondances
au moyen de flammes ou de cachets comportant des mentions de
propagande
La seule condition que lAdministration
mette à son concours consiste dans le remboursement par les
intéressés des dépenses occasionnées par cette propagande. Dans les grands bureaux pourvus de machines Ã
timbrer, ces dépenses consistent surtout dans le prix des
flammes nécessaires, qui est approximativement de 200 f. Dans les bureaux non pourvus de ce
matériel
les intéressés auront à supporter les frais
dachat dune machine dont le prix varie de 4000 Ã
8000 f. ». « Pour réduire dailleurs les
dépenses des intéressés, lAdministration vient de
réaliser une modification de construction de la machine à main
la plus communément employée dans les bureaux de moyenne et
faible importance. La publicité assurée par cette machine ainsi adaptée à son rôle nouveau ne peut évidemment comporter quun texte assez restreint. Mais la dépense est beaucoup moins élevée puisquelle natteint quune somme de 200 à 250 f par machine ». Ce paragraphe concerne bien entendu la machine Daguin. M. Aymard signale une flamme de Luchon datée du 1er juillet 1923.
Dans l'Echo N°1381 , en 1969, M. Goubin livre un article sur Eugène Daguin, il signale une note du 27 octobre 1959 qui annonce « Les machines Krag, R .B.V. et Daguin devant être réformées prochainement , aucune demande de concession de flammes doblitération ne sera plus acceptée pour ces types de machines ». Une circulaire de février 1963 indique que les bureaux équipés uniquement de machines Daguin ne seront plus considérés comme équipés mécaniquement. Il présente une des dernières flammes de LEpine dans la Marne en juillet 1967. (Le receveur de lEpine frappe désormais séparément timbre à date et flamme, sa machine ayant rendu lâme).
Dans l'Echo N°1384 d'avril 1969, Louis Goubin présente deux empreintes de Liffré en Ille-et-Vilaine de 1952 et 1958 dont la première présente un écart de 1mm, alors que pour lautre il y en a 3. Lécart est dû aux deux queues filetées porteuses des cachets, qui viennent sencastrer dans deux logettes dont les axes respectifs sont distants de 28mm. La flamme est excentrée pour utiliser les timbres à date de 30mm en 1950.
Dans l'Echo N°1448 d'octobre 1974, article de Louis Goubin : Le second modèle de flammes Daguin. Lecture dune lettre circulaire envoyée le 5 octobre 1949 par la direction du matériel postal, Boulevard Brune à Paris (référence 1277 MP/EC) aux directeurs départementaux sous couvert des directeurs régionaux. « Jai lhonneur dattirer votre attention sur les modifications apportées au matériel postal suivant : 1° Couronnes 02.01 type 1949. A partir de janvier 1949, ont été mises en services des couronnes 02.01 de 30mm. De diamètre au lieu de 27.5mm. Ces couronnes livrées avec une cale dépaisseur calibrée destinée à garnir le fond de la cuvette et à donner aux blocs gravés une assise plus plane que celle obtenue précédemment par le bout de manche du timbre à date. Cette cale dépaisseur sera remplacée plus tard par un piston éjecteur. 2° 3° Flamme Daguin N°14.01, 14.02 : A partir du 1er septembre les flammes pour machines Daguin sont eu type 1949. Les anciennes flammes sont carrées et symétriques ; les flammes type 1949 ont 18.5mm de hauteur et laxe de fixation nest plus au centre du carré. Lutilisation dune flamme 1949 entraîne lemploi dune couronne 02.01 type 1949 et réciproquement. Il est très important de sassurer, lors dune commande de flamme de publicité, que le bureau est muni dune couronne 02.01 à rondelle, à demander éventuellement en même temps que la flamme ». Les premières flammes excentrées nont pu probablement être mises en service quau 1er trimestre 1950.
Dans le mini N°12 des Feuilles Marcophiles de
novembre 1976 Goubin indique que c'est vers la fin 1967 que les Cachet à date et flamme muette, le texte est remplacé par 5 lignes ondulées apparues après 1950, certaines sont restées en service jusquen 1965, exemple Chevilly 24-5-1965. Létrange empreinte jumelé de la Daguin de Blanquefort
Alors que je mattaque à limpressionnant
travail que nous propose Jacques Consejo sur la Gironde, je tombe sur cette étrange
empreinte, laissé par un enfant dEugène.
Autre cas, les empreintes arrivée-distribution. 
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