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Article visible dans Timbres Magazine N°185 de Janvier 2017 |
La Daguin encore !
Schéma de la machine Daguin avec indications codés pour faciliter la demande de fourniture. Ce schéma sera reproduit régulièrement dans diverses revues. Peut-être vu la première fois dans l'article de Louis Goubin sur Eugène Daguin, dans le N°27-28 de l'Académie de Philatélie, le 1er semestre 1966. Dans l'Echo n° 1331 de novembre 1964, Louis Goubin dit : On peut cependant tolérer un écart de 28.5 ou 29mm, imputable à lavachissement des ressorts de retenues. Information réitérée dans l'Echo n° 1384 d'avril 1969 : On le retrouve effectivement dans les cachets à date jumelés, avec des variantes qui ne dépassent pas un millimètre et qui tiennent à lusure du mécanisme et, en particulier, à lavachissement des ressorts de retenue de la branche horizontale des queues. J'avais vu le même discours dans une revue des années 60, sans malheureusement retrouver, ni l'auteur, ni la revue. Quelques marques référencés ont des distances un peu moins importantes, voir Belley, Etretat, mais aussi plus de 28mm, Chalon sur Saône, Bayeux, St Servan*, Dreux*, Issy les Moulineaux*, Rouen, Paris rue de Provence, Gaillon. *Signalé sur le site Forum des Collectionneurs. A propos de distance de centre à centre, voyons cet article du 1er trimestre 1975, dans les Feuilles Marcophiles n°199, par Paul Lamar : Eugène Daguin a-t-il eu un prédecesseur ? Ecart de 24mm sur une lettre avec Tàd PARIS-DEPART du 27 septembre 1880, type 17bis. Yvon
Nouazé dans son excellent ouvrage sur les oblitérations mécanique
en 2006 indique : Ainsi
cest en 1972 Et la référence indiquée est : Paul Lamar, Eugène Daguin a-t-il eu un prédecesseur ? Les Feuilles Marcophiles, n°189, 2e trimestre 1972, cest une petite erreur puisque cest seulement en 1975 dans le n°199 des Feuilles Marcophiles que cette machine pointe le bout de son nez. Yvon Nouazé indique que cest en 1998 que M. Perry identifie la machine utilisée comme étant celle de Pearson Hill, oblitérations rencontrées entre le 18 juin 1880 et le 23 août 1881. Article dans Les Documents Philatéliques n°160 en 1999. Une représentation de la machine se trouve dans le tome II de louvrage dYvon Nouazé, sortie en 2010. Donc c'est le n°207 des Feuilles Marcophiles qui marque une nouvelle étape pour les marcophiles s'intéressant à la Daguin, la trace de foulage, que Barthélémy nommera Daguin Borgne ou Solo, constituée de deux cercles concentriques, l'extérieur ayant 11.5 mm de diamètre et l'intérieur pas tout à fait 5 mm. Dans son catalogue de 1992, il y fera quelques schémas, je vais emprunter cependant celui des éléments toucheurs dans le Collectionneur Philateliste et Marcophile n°63 de juillet 1984 (honneur au précurseur) présenté par M. Aymard. Voici les éléments fournis par Emile Barthélémy dans son N°1 DB de janvier 1992. A = Piston toucheur, la marque est toujours (à 2 mm près) à la même distance 28-30mm du centre du timbre à date. Voici la représentation de cette marque avec ce R84c de mars 1908, sur une carte de Tanger pour Rouen, du centre du timbre à date à l'extrémité de la marque il y a 28.5mm et près de 34mm, comme visible sur le scan, de centre à centre.. En effet la marque que l'on peut voir sur ce document est la vis de blocage, cette marque ne signifie pas que nous sommes en présence d'une frappe par machine Daguin. En 1978 dans le n°1484, 1485 et 1486 de l'Echo de la Timbrologie, Louis Goubin parlera lui aussi du foulage, en présentant quelques statistiques. Dans le n°229 du 2eme trimestre 1982, les foulages (suite de larticle de M. Perrayon dans le N°207) le centre du foulage encré se trouve à 34/35mm du centre dun des tampons de la Daguin, pourquoi ne pas nommer ces traces des « foulages Perrayon ». Essai dexplication concernant le foulage avec partie du timbre à date reproduite, par Max Maurizot. Daguin avec type 17 bis Voici mes traces de piston sur lettre de
Marseille avec timbre à date type 17 bis Ligne d'alger. Vu également dans une vente un solo avec cette fois la ligne de Bastia (vendeur Sage sur le site Delcampe) : Donc ce qui est intéressant c'est que 2 lignes utilisent la Machine, ce serait donc le même bureau, comme pourrait le laisser supposer ces empreintes ? Sur le livre de Bourselet et consorts, Les paquebots françaisil est écrit que vers 1887 Marseille aura : Ligne d'Ajaccio,
d'Alger, de Bastia, de Calvi, d'Oran, de Philippeville, de l'Ile
Rousse, et de Tunis. Ainsi le bureau de Marseille qui reçoit les
plis à composter, utilisait une machine Daguin, de temps en
temps, en tout cas régulièrement, principalement en solo. Les dateurs spécifiques "Ligne de ..." ont été remplacés par des "Marseille Paquebot" et "Marseille-St-Charles-Paquebot" en 1912 (Salles tome 1 p.72). |
Dernière mise à jour : novembre 2016 |