Le N°73 Type Sage 20c Type I, Bleu.
| Née d'un tarif avorté, le 20 centimes bleu n'aura pas court. |
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| Ce timbre ne fût jamais émis, imprimé et dentelé au type I, c'est le N°73 du catalogue Yvert & Tellier. |
| Le type II est le fameux N°100 d'Yvert &
Tellier, ce timbre n'est en effet qu'une réimpression de
Granet, dentelé et gommé par des particuliers (dixit
Y&T catalogue France 1939), un exemple ci-dessous sur cette lettre oblitérée en 1890, donc après les réimpressions de Granet. On devine aisément le montage, ce tarif n'avait pas lieu d'être pour une lettre de moins de 15gr, et ce timbre s'il avait été émis en 1877 n'aurais que peu de probabilité de ce trouver sur une lettre 13 ans plus tard. |
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Les archives postales signalent que 14.179.500 exemplaires du 20 centimes bleus furent imprimés, mais non distribués. Leur destruction fut ordonnée le 24 février 1880, cependant quelques exemplaires furent sauvés des flammes. Joany indique dans le fascicule du monde des Philatéliste qu'une planche de 20 centimes bleu type sage au type II est présente dans les archives du Musée de la Poste. M. Carpentier dans Les annales de philatélie N°2 de 1933, signale le 20 centimes N sous U, non-dentelé, identique en teinte au type I non émis, qui serait d'après lui, le non-émis colonial du 20 centimes bleu. Il signale un troisième 20 centimes au type II non-dentelé, d'un bleu beaucoup plus foncé, sur papier très différent, mince, très lisse et grisâtre, que certains considèrent comme appartenant à certain tirage particulier de la Banque de France*. *Les régents de la Banque de France sont tirés sur papier épais (bristol). M. Carpentier approuve la décision d'Yvert & Tellier quand à la suppression du N°100 au catalogue, mais récuse le fait d'avoir supprimé également le non-émis coloniale du 20 centimes au type II non-dentelé, voici le texte page 77 du tome I de l'époque : "On rencontre assez fréquemment un 20 centimes bleu au type II qui jusqu'en 1929 était catalogué comme timbre non-émis. Nous nous sommes décidés à le passer sous silence, après avoir constaté que tous les exemplaires que nous connaissons portent une dentelure incontestablement fausse. Il s'agit vraisemblablement en l'occurrence de la réimpression cataloguée sous le N°81a". En 2002 dans le N°30 de Timbres Magazine, Nicolas de Pellinec indique que 11 millions de timbres ont été dentelés et gommés au type I et que 3 millions au type II ont été réalisés non-dentelés. Ce sont ces derniers qui ont été le plus "sauvés" de l'incinérateur et que l'on retrouve faussement dentelé. |
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| Voici une curiosité "philatélique" : |
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Ces deux 20 centimes bleus font un drôle d'effet sur ce morceaux de lettre. Oblitération de 1896 à Dinard, St Enogat, oblitération pas très soignée. Ces 20 centimes sont curieux, car on devine un contour constitué de points et de traits, serait-ce du morse ? Après un échange avec Jean-François Brun, nous en sommes venus à penser qu'il s'agissait de bons de poste découpés et collés pour constituer un affranchissement philatélique unique. En tout cas il est certain que cet affranchissement à du faire son effet, même s'il n'a pas perturbé plus que ça, le préposé qui l'a oblitéré. |
| Bon de poste, sur fond vert pour le 20 francs. |
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